AUTOPSIES DE BISCUITS CHINOIS

• Texte : Annie Cloutier, Antoine Côté Legault et Marie-Pierre Proulx
• Mise en scène : Caroline Yergeau
• Conseils artistiques et dramaturgiques : Anne-Marie White, Luc Moquin et Michel Ouellette
• Distribution : Nicolas Desfossés, Mary-Eve Fortier et Micheline Marin
• Musique : Pierre-Luc Clément
• Costumes : Geneviève Couture
• Conception de la scénographie : Josée Bergeron-Proulx
• Lumières : Guillaume Houët
• Régie de création et direction de production : Benoit Roy
• Synopsis : Difficile de trouver sa place dans le monde quand on vit, comme Andrée, dans l'ombre de celui que l'on admire éperdument. Difficile de savoir où aller lorsqu'une rupture amoureuse efface brusquement le trajet de vie qu'on s'était tracé, comme Isabelle. Difficile aussi de secouer son indifférence quand on parvient comme Samuel à vivre en se laissant flotter à la surface des choses. Trois destins différents se lézardent à cause du geste fracassant d'un seul homme. Que faut-il faire quand le sens de sa vie semble tout droit sorti de la coquille rompue d'un biscuit chinois?

Une production du Théâtre du Trillium. En coproduction avec le Théâtre Belvédère. (du 13 au 16 avril 2011)

• Critique : "Les auteurs déballent habillement leur histoire en alternant les monologues des trois comédiens, qui se répondent et s'écoutent. L'enjeu est clair. Les trois personnages doivent aller au bout de cet événement tragique pour comprendre qui ils sont et où ils vont. Aux côtés de la vétérante Micheline Marin, qui offre une performance à fleur de peau, Nicolas Desfossés et Mary-Eve Fortier sont solides. Le premier est tout en intensité, tandis que sa collègue a plutôt opté pour la retenue. Définitivement deux noms à retenir. La mise en scène de Caroline Yergeau, qui est aussi directrice artistique du Belvédère, est au service du texte. Le rythme est soutenu, sans être essoufflant. La finesse est dans les petits détails. Un dossier de chaise devient un bain, des coussins et des boules de ouates évoquent les morceaux de vie à recoller. Si en fin de parcours le texte pouvait être un peu resserré, il n'en demeure pas moins que cette pièce vaut le détour. Le Trillium offre une rare occasion d'aller à la rencontre de ceux et celles qui seront à l'affiche de demain." -Geneviève Turcot. LeDroit.

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